Les ateliers du vivre ensemble
Vendredi 14 février 2020 - La sexualité
Durée: 55 minutes
Thème: L’amour sexuel est-il un besoin obligatoire pour l’espèce humaine ou est-ce une réelle envie ?
Déroulement de l'atelier
Pratique de l’attention : Le compte à rebours : sans qu’un ordre de passage ait été établi, on décompte de 20 à 1 en prenant la parole chacun son tour Écoute et attention.
Mise en place d’un secrétaire et d’un photographe
Discussion avec balle de parole.
Synthèse des points marquants
Le sujet est très précis et semble se clore très vite. Quelqu’un dit, au bout de 15 mn environ, qu’on a « tout dit ». De longs silences malgré mes relances font penser que le sujet est délicat entre filles et garçons de cet âge. On parle pédophilie, violences sexuelles de ceux qui ne peuvent pas contrôler leur besoin. Que le couple implique forcément la relation intime et sexuelle, que des personnes n’ont pas besoin de relations sexuelles.
Je demande « à votre avis, pourquoi cette question a t-elle été posée par l’un de vous ? ». Les réponses sont vagues. Quelqu'un témoigne que c'est difficile de parler de ce sujet au collège.
Au bout d’un moment, on dévie sur faire des enfants : obligation ou envie ?
On évoque la famille, la lignée, la solitude des personnes âgées, les femmes qui ne veulent pas d’enfant, la relation à l’enfant dans le ventre de la mère.
Pour clore la discussion, je demande si dans tout ce qui s’est dit, nous avons obtenu des réponses à la question de départ ? pas de réponse nette.
Notes pour le prochain atelier
Questionnaire donné aux élèves pour préparer le dernier atelier : qu’allez-vous faire de tout ce parcours ?
Vendredi 14 février 2020 - Les préjugés
Durée: 55 minutes
Thème: Préjugés/généralisation
Déroulement de l'atelier
Pratique de l’attention
Mise en place d’un secrétaire et d’un photographe
Discussion avec balle de parole. Tours de cercle et croisements.
Synthèse des points marquants
On décortique le préjugé : "affirmer sans connaître, sans prendre le temps de réfléchir".
Un jeune dit « Quand on lance un préjugé, on ne prend pas le temps de faire pause avant. Comme dans la pratique de l’attention, quand on fait un arrêt sur image sur notre moment présent»
On parle du besoin d’être rassuré, de la peur de l’autre, de ne pas être à la hauteur, de l’apparence physique qui est en première ligne. Le préjugé nous protège contre notre peur de ne pas être aussi bien que nous le souhaiterions. Mais on peut aussi avoir des jugements, les garder pour soi et s’en servir pour avancer sur notre propre chemin. Une forme de comparaison juste pour soi.
L’un des jeunes, en fin de parcours, dit que « c’est comme pour l’Espoir, c’est un sujet flou, invisible… »
En fin de parcours, quelqu’un témoigne qu’on tourne en rond. J’en profite pour expliquer que c’est le principe d’un sujet philo : on tourne autour d’une question jusqu’à aller « au bout » et là, on a le choix de s’arrêter ou d’ouvrir de nouvelles portes pour continuer le cheminement.
Je propose à chacun de trouver une question qui partirait de ce « point mort » .
Voici ce qui est proposé: que serait un monde sans préjugés ? l’espèce humaine est-elle capable de fonctionner sans préjugés ? les animaux ont-ils des préjugés ?
Notes pour le prochain atelier
Questionnaire donné aux élèves pour préparer le dernier atelier : qu’allez-vous faire de tout ce parcours ?
vers: septièmes séances